Résumé :
L’histoire de la thérapie montre une tendance croissante au pragmatisme. La thérapie actuelle insiste sur l’efficacité de la communication et délaisse la compréhension psychologique des troubles du sujet. Pour certains, de plus en plus nombreux, la thérapie est une activité non-psychologique, sans quoi elle est nocive.
Que reste-t-il alors des grandes constructions théoriques du siècle passé ? Un désamiantage suffirait-il pour que la psychologie théorique retrouve une utilité ? Ou bien est-elle à mettre au musée des curiosités de la pensée humaine ? Le pragmatisme peut-il se suffire à lui-même ? Si c’était le cas, cela rappellerait l’histoire du fou qui dit à l’homme en train de peindre un plafond : « Tiens-toi au pinceau, je retire l’échelle. » Mais y a-t-il seulement une échelle, un pinceau et un plafond ? Sortons-nous d’un long rêve ?
L’histoire de la thérapie montre une tendance croissante au pragmatisme. La thérapie actuelle insiste sur l’efficacité de la communication et délaisse la compréhension psychologique des troubles du sujet. Pour certains, de plus en plus nombreux, la thérapie est une activité non-psychologique, sans quoi elle est nocive.
Que reste-t-il alors des grandes constructions théoriques du siècle passé ? Un désamiantage suffirait-il pour que la psychologie théorique retrouve une utilité ? Ou bien est-elle à mettre au musée des curiosités de la pensée humaine ? Le pragmatisme peut-il se suffire à lui-même ? Si c’était le cas, cela rappellerait l’histoire du fou qui dit à l’homme en train de peindre un plafond : « Tiens-toi au pinceau, je retire l’échelle. » Mais y a-t-il seulement une échelle, un pinceau et un plafond ? Sortons-nous d’un long rêve ?