La force de la vulnérabilité : Utiliser la résilience pour surmonter l’adversité, Consuelo C. Casula, Satas, collection Le Germe, Bruxelles, 2015
Pile ou face. Une chose et son contraire. Une chose ou l’autre. Une vulnérabilité ou une force. Une crise et une opportunité. Vent debout. Les ouragans ne se nomment pas tous Irma, José, Maria. Il en est bien d’autres qui ne se montrent pas, qui se terrent derrière des façades souriantes, parfois même rutilantes. Quelles réactions, quelles mises en œuvre, quelles mobilisations internes et externes pour faire face à l’adversité et la surmonter ?
Après nous avoir encouragés à bousculer et stimuler nos méninges en tous sens en jouant des métaphores que nous offrent nos patients dans Jardiniers, princesses et hérissons, Consuelo C. Casula, psychothérapeute à Milan sur des thèmes liés à l’évolution personnelle et professionnelle, enseignante à la Société italienne d’Hypnose et de Psychothérapie ericksonienne et à l’Université libre des Langues et de la Communication, nous invite à explorer, dans son nouvel ouvrage La force de la vulnérabilité, le « ce qui ne me tue pas me rend plus fort » de Nietzsche, cette capacité de résilience que chacun d’entre nous possède. Sagesse des anciens à nous faire tirer le meilleur parti de ce qui nous arrive, à accepter ce que nous ne pouvons changer. Principe et pratique « d’utilisation », de transformation de ce qui est, développé par Milton H. Erickson. Bien au-delà de sa définition, en physique, la résilience, propriété des matériaux à reprendre leur forme originelle après un coup, puisque nous en sortons plus grandis et plus forts. Un « merveilleux malheur ».
Après nous avoir encouragés à bousculer et stimuler nos méninges en tous sens en jouant des métaphores que nous offrent nos patients dans Jardiniers, princesses et hérissons, Consuelo C. Casula, psychothérapeute à Milan sur des thèmes liés à l’évolution personnelle et professionnelle, enseignante à la Société italienne d’Hypnose et de Psychothérapie ericksonienne et à l’Université libre des Langues et de la Communication, nous invite à explorer, dans son nouvel ouvrage La force de la vulnérabilité, le « ce qui ne me tue pas me rend plus fort » de Nietzsche, cette capacité de résilience que chacun d’entre nous possède. Sagesse des anciens à nous faire tirer le meilleur parti de ce qui nous arrive, à accepter ce que nous ne pouvons changer. Principe et pratique « d’utilisation », de transformation de ce qui est, développé par Milton H. Erickson. Bien au-delà de sa définition, en physique, la résilience, propriété des matériaux à reprendre leur forme originelle après un coup, puisque nous en sortons plus grandis et plus forts. Un « merveilleux malheur ».
En automne. L'Edito de Sophie Cohen
C’est l’automne et nous nous retrouvons avec les joies de cette saison. Déguster des champignons, s’installer à côté d’un feu de cheminée, être avec un(e) ami(e), apprécier les journées de l’été indien, flâner dans les bois, regarder un film, aller voir une exposition, écouter ici et là un conférencier… lire la Revue, celle-ci, une autre, tout est possible !
C’est l’automne et nous nous retrouvons avec les joies de cette saison. Déguster des champignons, s’installer à côté d’un feu de cheminée, être avec un(e) ami(e), apprécier les journées de l’été indien, flâner dans les bois, regarder un film, aller voir une exposition, écouter ici et là un conférencier… lire la Revue, celle-ci, une autre, tout est possible !
Comment devient-on thérapeute ? Dr Dominique Megglé
Un jour, un professionnel demande à Erickson : « D’accord, ce que vous faites, ça marche, mais tous ces trucs invraisemblables que vous demandez à vos patients de faire, est-ce que c’est encore de la psychothérapie, est-ce que c’est une authentique activité de soins ? » Erickson lui répond : « Oui, mais personne n’est absolument obligé de le savoir, ni le patient ni le thérapeute. »
Un jour, un professionnel demande à Erickson : « D’accord, ce que vous faites, ça marche, mais tous ces trucs invraisemblables que vous demandez à vos patients de faire, est-ce que c’est encore de la psychothérapie, est-ce que c’est une authentique activité de soins ? » Erickson lui répond : « Oui, mais personne n’est absolument obligé de le savoir, ni le patient ni le thérapeute. »
Le corps : guide et mémoire. Mady Faucoup Gatineau
Avec l’HTSMA, j’ai trouvé une manière vivante de travailler qui intègre chacun des courants de la Thérapie brève. Ce qui m’a amenée à m’inscrire dans cette pratique, c’est la construction d’un « être ensemble » dans la perspective d’une approche interactionnelle du vivant. A partir de cette base, le thérapeute va mettre en scène ce qui apparaît dans la thérapie, par la triangulation : en externalisant grâce à l’imaginaire partagé (souvenirs, sensations, images sensorielles) la problématique de la relation (à soi, au monde, à l’autre).
Avec l’HTSMA, j’ai trouvé une manière vivante de travailler qui intègre chacun des courants de la Thérapie brève. Ce qui m’a amenée à m’inscrire dans cette pratique, c’est la construction d’un « être ensemble » dans la perspective d’une approche interactionnelle du vivant. A partir de cette base, le thérapeute va mettre en scène ce qui apparaît dans la thérapie, par la triangulation : en externalisant grâce à l’imaginaire partagé (souvenirs, sensations, images sensorielles) la problématique de la relation (à soi, au monde, à l’autre).
L’hypnose en prison. Dr Pascal Vesproumis
La reconquête de la liberté du corps et de la pensée face aux toxiques. A propos d’hypnose et de réduction des risques... Il n’y a ni lieu ni moments privilégiés pour arrêter de fumer du tabac, du cannabis, pour arrêter de consommer de la cocaïne, de l’héroïne, pour arrêter de boire de l’alcool, pour s’éloigner des amphétamines, du LSD, des champignons hallucinogènes, pour cesser le mésusage médicamenteux.
La reconquête de la liberté du corps et de la pensée face aux toxiques. A propos d’hypnose et de réduction des risques... Il n’y a ni lieu ni moments privilégiés pour arrêter de fumer du tabac, du cannabis, pour arrêter de consommer de la cocaïne, de l’héroïne, pour arrêter de boire de l’alcool, pour s’éloigner des amphétamines, du LSD, des champignons hallucinogènes, pour cesser le mésusage médicamenteux.
Note Deuxième Selon François Roustang. Sylvie Le Pelletier-Beaufond
Ainsi fait suite à notre Première Note évoquant l’Harmonie comme socle de la pensée de François Roustang, la notion essentielle de Correspondances. L’être humain n’existe pas, insiste notre auteur, sans son contexte. Plongé dans un tissu constitué d’une multitude de relations entre tous les éléments qui composent son existence, chaque être fait exister ces éléments qui l’entourent tout comme ces derniers le font exister.
Ainsi fait suite à notre Première Note évoquant l’Harmonie comme socle de la pensée de François Roustang, la notion essentielle de Correspondances. L’être humain n’existe pas, insiste notre auteur, sans son contexte. Plongé dans un tissu constitué d’une multitude de relations entre tous les éléments qui composent son existence, chaque être fait exister ces éléments qui l’entourent tout comme ces derniers le font exister.
Sortir du tunnel de la douleur. Dr Francine Zonens
Lorsque Sophie Cohen m’a proposé de diriger ce dossier thématique, j’ai tout de suite été très intéressée. Montrer la diversité des situations où l’hypnose intervient de façon directe ou indirecte au travers de séances et de la communication thérapeutique est un enjeu majeur pour une professionnelle que je suis qui utilise cette approche depuis plus de dix ans.
Lorsque Sophie Cohen m’a proposé de diriger ce dossier thématique, j’ai tout de suite été très intéressée. Montrer la diversité des situations où l’hypnose intervient de façon directe ou indirecte au travers de séances et de la communication thérapeutique est un enjeu majeur pour une professionnelle que je suis qui utilise cette approche depuis plus de dix ans.
Douleur, littérature et ressources hypnotiques. Anita Violon
« La douleur est infinie, la joie a des limites », Balzac. On dit que les grandes douleurs sont muettes. Rien de plus faux. A l’instar d’autres artistes, les écrivains s’avèrent de fins observateurs et des virtuoses de la transformation. Traité avec une incroyable diversité, le thème de la douleur n’est jamais éculé. En effet, il y a mille façons d’éprouver le lecteur, de le faire frémir d’empathie, de l’entraîner dans un sidérant dépassement de soi, un courage inouï, un détachement surprenant, un remodelage du ressenti.
« La douleur est infinie, la joie a des limites », Balzac. On dit que les grandes douleurs sont muettes. Rien de plus faux. A l’instar d’autres artistes, les écrivains s’avèrent de fins observateurs et des virtuoses de la transformation. Traité avec une incroyable diversité, le thème de la douleur n’est jamais éculé. En effet, il y a mille façons d’éprouver le lecteur, de le faire frémir d’empathie, de l’entraîner dans un sidérant dépassement de soi, un courage inouï, un détachement surprenant, un remodelage du ressenti.