Pour aborder les différentes altérations des processus de conscience, il convient de bien définir la conscience. Neuroscientifiques et philosophes discutent encore maintenant de la nature même de la conscience.
La conscience peut être définie comme une capacité de l’être humain à prendre connaissance, à chaque instant, de lui-même et de son environnement. Nous admettons, comme hypothèse plausible, que la conscience émerge d’un mode de fonctionnement particulier du cerveau. Cette hypothèse implique que les phénomènes conscients s’accompagnent de modifications de l’activité de populations neuronales, éventuellement détectables par nos moyens d’investigations. Nous adaptons la position qui sépare le niveau de conscience du contenu conscient.
En hypnose, le sujet reste conscient car il garde la capacité de réagir aux suggestions de celui qui l’accompagne. Sa vigilance diminue quelque peu puisque l’aspect clinique du sujet en hypnose et la polysomnographie suggèrent une somnolence. Le contenu conscient comporte l’ensemble des perceptions, souvenirs, intentions et pensées que nous pouvons explicitement rapporter. C’est l’expérience subjective par excellence.
Actuellement, nous n’avons d’autre moyen de connaître le contenu conscient de l’autre qu’en lui demandant de nous le décrire. Toute la difficulté méthodologique réside donc dans la description de cette expérience à la première personne (non vérifiable) par des moyens scientifiques objectifs (à la troisième personne).
Travaux et réflexions de différentes équipes seront exposés, tout en gardant à l’esprit que l’hypnose a existé avant et en dehors de la science et vouloir expliquer la « magie » de la relation qui s’opère en hypnose par des images en couleur du cerveau reste utopique.
La conscience peut être définie comme une capacité de l’être humain à prendre connaissance, à chaque instant, de lui-même et de son environnement. Nous admettons, comme hypothèse plausible, que la conscience émerge d’un mode de fonctionnement particulier du cerveau. Cette hypothèse implique que les phénomènes conscients s’accompagnent de modifications de l’activité de populations neuronales, éventuellement détectables par nos moyens d’investigations. Nous adaptons la position qui sépare le niveau de conscience du contenu conscient.
En hypnose, le sujet reste conscient car il garde la capacité de réagir aux suggestions de celui qui l’accompagne. Sa vigilance diminue quelque peu puisque l’aspect clinique du sujet en hypnose et la polysomnographie suggèrent une somnolence. Le contenu conscient comporte l’ensemble des perceptions, souvenirs, intentions et pensées que nous pouvons explicitement rapporter. C’est l’expérience subjective par excellence.
Actuellement, nous n’avons d’autre moyen de connaître le contenu conscient de l’autre qu’en lui demandant de nous le décrire. Toute la difficulté méthodologique réside donc dans la description de cette expérience à la première personne (non vérifiable) par des moyens scientifiques objectifs (à la troisième personne).
Travaux et réflexions de différentes équipes seront exposés, tout en gardant à l’esprit que l’hypnose a existé avant et en dehors de la science et vouloir expliquer la « magie » de la relation qui s’opère en hypnose par des images en couleur du cerveau reste utopique.