Les mouvements oculaires tels que l'EMDR - IMO semblent une technique efficace pour désensibiliser les patients de leurs expériences traumatiques apparaissant notamment sous forme de cauchemars et de flash-backs.
- Il nous est apparu cohérent et naturel de rapprocher et d’intégrer ces techniques à notre pratique et à nos formations en hypnose et ses prolongements naturels que sont les thérapies brèves, dans le sens où les mouvements oculaires sont inducteurs et facilitateurs de la transe et des mouvements de dissociation et de réassociation. Il existe de nombreux outils efficaces que les mouvements oculaires semblent catalyser.
- Le temps ne doit pas être à créer un « nouveau modèle » de plus, à déposer une marque ou à révolutionner la thérapie, mais plutôt rendre accessible aux soignants la possibilité d’intégrer des outils efficaces de diverses natures au service des patients, en l’occurrence notamment anxieux ou psychotraumatisés.
Suite à un psychotraumatisme, empiriquement, la plupart des penseurs des approches par les mouvements oculaires expliquent que les souvenirs traumatiques ne sont pas « intégrés » dans la mémoire autobiographique, ce qui pourrait expliquer les réminiscences et autres flashbacks dissociatifs. Les mouvements oculaires en évoquant le trauma, dans un contexte sécure de thérapie (comme en hypnose) et par ce mouvement « physiologique » des yeux, « forceraient » en somme l’intégration, tout comme nos vécus quotidiens sont « intégrés » quand nos yeux bougent sous nos paupières pendant le sommeil.
Mais il est bon aussi de se souvenir qu’historiquement, les mouvements oculaires existent depuis bien longtemps, dans les pratiques chamaniques et bien évidemment dans l’hypnose depuis toujours, et que c’est même l’origine de la caricature du thérapeute avec le pendule, de l’hypnose de James Braid (celui qui « inventa » le terme « hypnose »), demandant aux patients de fixer un objet brillant…
Les mouvements oculaires ont une fonction hypnotique, c’est une évidence pour qui a fait de l’hypnose et expérimente « l’état » dans lequel on est quand les yeux bougent dans toutes les directions, suivant les doigts du thérapeute.
Les mouvements oculaires sont connus comme induction et approfondissement de transe hypnotique depuis plus de deux siècles, et n’auraient jamais dû quitter le monde de l’hypnose ! Il nous semble important et même évident, de ne pas dissocier les techniques des mouvements oculaires de l’hypnose, aussi bien dans leur apprentissage, que dans la pratique.
L’outil des mouvements oculaires ne peut pas être employé comme un « outil froid », robotisé, dissocié de l’hypnose, dissocié du lien thérapeutique, protocolisé, comme il souvent décrit dans certains livres de recettes.
Quoi de plus hypnotique en somme, que de se remémorer un souvenir et de revenir dans le présent pour en apprécier toutes les composantes du VAKOG ? (Sens visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif).
Quoi de plus hypnotique comme phénomène, que le mouvement des yeux du patient, poursuivant le mouvement proposé par le thérapeute, amenant inexorablement un rapport, une liaison, une connexion, une relation thérapeutique …
Ainsi pour certains praticiens, la position des yeux est révélatrice de la sollicitation d’une modalité sensorielle. Dès lors, les mouvements oculaires vont « mélanger » et intégrer les différentes sensorialités du souvenir au sein du corps et du psychisme de l’individu plus « unifié », intégré et réassocié. Un peu comme si la charge émotionnelle associée aux souvenirs traumatiques, diminuait significativement en très peu de temps. Comme si des traumatismes pouvaient s’éloigner, s’évaporer, se diluer dans l’espace et dans le temps.
Pour de nombreux praticiens de l’hypnose, ils en sont une extension ou une sous modalité, avec des principes de fonctionnement et d’efficacité relativement similaires. Focalisation, dissociation, distorsion du temps, absorption, recadrages, suspension partielle de l’éveil, sont des ingrédients tout à fait communs à l’hypnose et aux techniques de mouvements oculaires.
- Il nous est apparu cohérent et naturel de rapprocher et d’intégrer ces techniques à notre pratique et à nos formations en hypnose et ses prolongements naturels que sont les thérapies brèves, dans le sens où les mouvements oculaires sont inducteurs et facilitateurs de la transe et des mouvements de dissociation et de réassociation. Il existe de nombreux outils efficaces que les mouvements oculaires semblent catalyser.
- Le temps ne doit pas être à créer un « nouveau modèle » de plus, à déposer une marque ou à révolutionner la thérapie, mais plutôt rendre accessible aux soignants la possibilité d’intégrer des outils efficaces de diverses natures au service des patients, en l’occurrence notamment anxieux ou psychotraumatisés.
Suite à un psychotraumatisme, empiriquement, la plupart des penseurs des approches par les mouvements oculaires expliquent que les souvenirs traumatiques ne sont pas « intégrés » dans la mémoire autobiographique, ce qui pourrait expliquer les réminiscences et autres flashbacks dissociatifs. Les mouvements oculaires en évoquant le trauma, dans un contexte sécure de thérapie (comme en hypnose) et par ce mouvement « physiologique » des yeux, « forceraient » en somme l’intégration, tout comme nos vécus quotidiens sont « intégrés » quand nos yeux bougent sous nos paupières pendant le sommeil.
Mais il est bon aussi de se souvenir qu’historiquement, les mouvements oculaires existent depuis bien longtemps, dans les pratiques chamaniques et bien évidemment dans l’hypnose depuis toujours, et que c’est même l’origine de la caricature du thérapeute avec le pendule, de l’hypnose de James Braid (celui qui « inventa » le terme « hypnose »), demandant aux patients de fixer un objet brillant…
Les mouvements oculaires ont une fonction hypnotique, c’est une évidence pour qui a fait de l’hypnose et expérimente « l’état » dans lequel on est quand les yeux bougent dans toutes les directions, suivant les doigts du thérapeute.
Les mouvements oculaires sont connus comme induction et approfondissement de transe hypnotique depuis plus de deux siècles, et n’auraient jamais dû quitter le monde de l’hypnose ! Il nous semble important et même évident, de ne pas dissocier les techniques des mouvements oculaires de l’hypnose, aussi bien dans leur apprentissage, que dans la pratique.
L’outil des mouvements oculaires ne peut pas être employé comme un « outil froid », robotisé, dissocié de l’hypnose, dissocié du lien thérapeutique, protocolisé, comme il souvent décrit dans certains livres de recettes.
Quoi de plus hypnotique en somme, que de se remémorer un souvenir et de revenir dans le présent pour en apprécier toutes les composantes du VAKOG ? (Sens visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif).
Quoi de plus hypnotique comme phénomène, que le mouvement des yeux du patient, poursuivant le mouvement proposé par le thérapeute, amenant inexorablement un rapport, une liaison, une connexion, une relation thérapeutique …
Ainsi pour certains praticiens, la position des yeux est révélatrice de la sollicitation d’une modalité sensorielle. Dès lors, les mouvements oculaires vont « mélanger » et intégrer les différentes sensorialités du souvenir au sein du corps et du psychisme de l’individu plus « unifié », intégré et réassocié. Un peu comme si la charge émotionnelle associée aux souvenirs traumatiques, diminuait significativement en très peu de temps. Comme si des traumatismes pouvaient s’éloigner, s’évaporer, se diluer dans l’espace et dans le temps.
Pour de nombreux praticiens de l’hypnose, ils en sont une extension ou une sous modalité, avec des principes de fonctionnement et d’efficacité relativement similaires. Focalisation, dissociation, distorsion du temps, absorption, recadrages, suspension partielle de l’éveil, sont des ingrédients tout à fait communs à l’hypnose et aux techniques de mouvements oculaires.
L'Académie Nationale de Médecine a souligné d’ailleurs dans son rapport en 2013 que: « En pratique, l’état hypnotique est induit par fixation du regard sur un point lumineux ou fixation auditive par écoute d’un son continu, en même temps qu’est remémoré un souvenir ». L’EMDR et l’IMO pourraient n’être alors qu’une des facettes de l’hypnose…
Et ce sont pour ces raisons, qu'il nous est apparu évident d'intégrer l'EMDR-IMO à nos formations au Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris www.formation-hypnose.com
Dr Philippe AÏM, psychiatre, psychothérapeute, hypnothérapeute, responsable de formation.
Laurent GROSS, kinésithérapeute, hypnothérapeute, formateur.