Trauma et résilience Victimes et auteurs
Sous la direction de Roland Coutanceau, Joanna Smith et Samuel Lemitre
Dunod, Paris, 2012
Trauma et résilience, deux concepts difficiles à rapprocher ? Le mécanisme de « résilience » ne se met-il pas en œuvre dès lors qu’il y a trauma ?
Roland Coutanceau, psychiatre, Joanna Smith, psychologue clinicienne, Samuel Lemitre, docteur en psycho- pathologie clinique, tous trois chargés d’enseignement dans des universités parisiennes, se sont attelés à rassembler et à coordonner les travaux de thérapeutes d’approches et de pratiques diverses et complémentaires. 450 pages donc pour questionner la nature et les différentes formes du traumatisme et la réponse protectrice et adaptative qu’est la résilience, pour évaluer la prise en charge des victimes et des auteurs et l’évolution des situations post-traumatiques, mais aussi pour chahuter la perception fataliste du traumatisme comme la perception fantaisiste de la résilience et montrer les apports de stratégies thérapeutiques comme les groupes de parole mais aussi la thérapie EMDR et l’hypnose.
« Trauma et résilience » s’articule autour de six parties : Théorie et repérage de la loi, Repères cliniques, Thérapeutique, Institutionnel, Problématiques spécifiques. De l’humour à la législation, de la victime à la peine et aux peines, de l’évaluation symptomatologique aux différentes formes de dissociation, des expertises et de la crédibilité à l’évolution du concept de trauma, du destin et des en- jeux psychiques, des blessures psychiques face à la maladie mentale d’un proche aux traumatismes sexuels, du renforcement à la mobilisation des ressources...
Un ouvrage dense, riche où plonger pour mieux com- prendre et mieux aborder les processus de reconstruction de soi, pour amener nos patients à trouver la capacité à intégrer ce qui a été vécu, à inhiber les mécanismes de défense d’urgence et à mettre en place des mécanismes plus souples comme la créativité, l’altruisme, l’intellectualisation... et à pouvoir dire : « Revenu au lieu de douleur, je ne retrouve que le sou- venir de la douleur et non plus sa morsure. » (*)
(*) Philippe Claudel, Meuse l’oubli, Folio, 2006
Sous la direction de Roland Coutanceau, Joanna Smith et Samuel Lemitre
Dunod, Paris, 2012
Trauma et résilience, deux concepts difficiles à rapprocher ? Le mécanisme de « résilience » ne se met-il pas en œuvre dès lors qu’il y a trauma ?
Roland Coutanceau, psychiatre, Joanna Smith, psychologue clinicienne, Samuel Lemitre, docteur en psycho- pathologie clinique, tous trois chargés d’enseignement dans des universités parisiennes, se sont attelés à rassembler et à coordonner les travaux de thérapeutes d’approches et de pratiques diverses et complémentaires. 450 pages donc pour questionner la nature et les différentes formes du traumatisme et la réponse protectrice et adaptative qu’est la résilience, pour évaluer la prise en charge des victimes et des auteurs et l’évolution des situations post-traumatiques, mais aussi pour chahuter la perception fataliste du traumatisme comme la perception fantaisiste de la résilience et montrer les apports de stratégies thérapeutiques comme les groupes de parole mais aussi la thérapie EMDR et l’hypnose.
« Trauma et résilience » s’articule autour de six parties : Théorie et repérage de la loi, Repères cliniques, Thérapeutique, Institutionnel, Problématiques spécifiques. De l’humour à la législation, de la victime à la peine et aux peines, de l’évaluation symptomatologique aux différentes formes de dissociation, des expertises et de la crédibilité à l’évolution du concept de trauma, du destin et des en- jeux psychiques, des blessures psychiques face à la maladie mentale d’un proche aux traumatismes sexuels, du renforcement à la mobilisation des ressources...
Un ouvrage dense, riche où plonger pour mieux com- prendre et mieux aborder les processus de reconstruction de soi, pour amener nos patients à trouver la capacité à intégrer ce qui a été vécu, à inhiber les mécanismes de défense d’urgence et à mettre en place des mécanismes plus souples comme la créativité, l’altruisme, l’intellectualisation... et à pouvoir dire : « Revenu au lieu de douleur, je ne retrouve que le sou- venir de la douleur et non plus sa morsure. » (*)
(*) Philippe Claudel, Meuse l’oubli, Folio, 2006