Quand la femme dit « je vais être mère comme ma mère ! » ou au contraire « Je ne suis pas comme ma mère ! » elle s’inscrit par rapport à cette dernière, en phase ou en opposition, en la prenant pour référence. La grossesse et l’accouchement remettent en cause toute l’histoire de la femme ; toute sa vie passée revient à la surface par exemple : le nourrisson qu’elle fut et le nouveau-né qu’elle va mettre au monde sont liés pour elle dans sa vie imaginaire. De même toutes ses relations d’enfance à sa mère et à son père sont réactivées
pendant sa maternité (notamment lors de la première grossesse).
Parfois ce passé fut difficile, dramatique, chaotique : maltraitance, carences affectives, abandon ou sentiment d’abandon. C’est à ce moment là, que la patiente ou le patient aidé du psychologue ou du psychiatre peut « revisiter » son histoire. Revisiter, ce qui signifie interpréter autrement, d’une manière nouvelle. Milton Erickson pour aider une femme enceinte, dans « l’homme de février », nous propose le reparentage de façon explicite, où il se met en scène. Cependant, déjà par notre présence dans la relation se joue une forme implicite de reparentage.
Proposer à la femme d’aujourd’hui d’aller à la rencontre de la petite fille apeurée, triste qu’elle était, est une autre forme de reparentage Il existe, ainsi, l’auto reparentage, où c’est l’adulte devenu qui va à la rencontre de l’enfant blessé qu’il ou elle a été.
Le reparentage peut se faire aussi avec d’autres personnages de l’enfance.
C’est la régression hypnotique en âge vers des figures réconfortantes significatives, proposée par Maggie Philipps et Claire Frederick. dire qu'il doit bien y avoir eu quelqu'un attentionné, dans l'entourage que la personne a sans doute oublié, mais qui doit avoir existé et dont l'influence explique les qualités dont la personne fait montre aujourd'hui. On peut suggérer que c'était peut-être une grand-mère, un oncle ou une tante, ou peut-être même une mère d’amie, une institutrice... Peu à peu, la personne commencera à se souvenir de quelqu'un et à construire sur ce souvenir.
Cependant pour repenser les souvenirs d’enfance, les éclairer d’une manière nouvelle, il est important de travailler avec les patients au « droit d’inventaire » : pouvoir critiquer un parent sans le trahir et pour cela la fable du « grainetier et du jardinier » est aidante : nous pouvons remercier le grainetier de la petite graine, nous avons toujours besoin de géniteurs, cependant le grainetier peut être un mauvais jardinier, et le futur parent pourra s’appuyer sur d’autres jardiniers qu’il a connus : une grand-mère, un oncle, une tante, une voisine, etc., pour devenir lui-même parent.
pendant sa maternité (notamment lors de la première grossesse).
Parfois ce passé fut difficile, dramatique, chaotique : maltraitance, carences affectives, abandon ou sentiment d’abandon. C’est à ce moment là, que la patiente ou le patient aidé du psychologue ou du psychiatre peut « revisiter » son histoire. Revisiter, ce qui signifie interpréter autrement, d’une manière nouvelle. Milton Erickson pour aider une femme enceinte, dans « l’homme de février », nous propose le reparentage de façon explicite, où il se met en scène. Cependant, déjà par notre présence dans la relation se joue une forme implicite de reparentage.
Proposer à la femme d’aujourd’hui d’aller à la rencontre de la petite fille apeurée, triste qu’elle était, est une autre forme de reparentage Il existe, ainsi, l’auto reparentage, où c’est l’adulte devenu qui va à la rencontre de l’enfant blessé qu’il ou elle a été.
Le reparentage peut se faire aussi avec d’autres personnages de l’enfance.
C’est la régression hypnotique en âge vers des figures réconfortantes significatives, proposée par Maggie Philipps et Claire Frederick. dire qu'il doit bien y avoir eu quelqu'un attentionné, dans l'entourage que la personne a sans doute oublié, mais qui doit avoir existé et dont l'influence explique les qualités dont la personne fait montre aujourd'hui. On peut suggérer que c'était peut-être une grand-mère, un oncle ou une tante, ou peut-être même une mère d’amie, une institutrice... Peu à peu, la personne commencera à se souvenir de quelqu'un et à construire sur ce souvenir.
Cependant pour repenser les souvenirs d’enfance, les éclairer d’une manière nouvelle, il est important de travailler avec les patients au « droit d’inventaire » : pouvoir critiquer un parent sans le trahir et pour cela la fable du « grainetier et du jardinier » est aidante : nous pouvons remercier le grainetier de la petite graine, nous avons toujours besoin de géniteurs, cependant le grainetier peut être un mauvais jardinier, et le futur parent pourra s’appuyer sur d’autres jardiniers qu’il a connus : une grand-mère, un oncle, une tante, une voisine, etc., pour devenir lui-même parent.