Jessica SERVAYE, Interne en DES de Psychiatrie à la Faculté de Médecine Paris-Ile-de-France-Ouest-Versailles, formée à l'hypnose Ericksonienne et aux Thérapies orientées solutions au sein du CHTIP, Collège d'Hypnose et de Thérapies Intégratives de Paris
Introduction : Chez l’enfant, les 3 phases habituelles du deuil (choc, repli, résolution) sont souvent physiologiquement plus longues et la souffrance se traduit par divers symptômes pouvant entraver le développement psycho-affectif de l’enfant, surtout s’il existe des facteurs de risque de deuil pathologique.
Observation clinique : Ava, 8 ans, consulte accompagnée de sa mère en centre-médico-psychologique de pédopsychiatrie, 2 mois après le décès brutal et inattendu de son père. Ava présente un sentiment de culpabilité, une instabilité émotionnelle et des symptômes anxieux avec sensation chronique d’insécurité ; sans critères diagnostiques suffisants pour une pathologie psychiatrique circonscrite telle que décrite dans le DSM-V.
Prise en charge : Nous débutons une psychothérapie individuelle pour la soulager des symptômes actuels, au rythme d’une séance de 30 minutes par semaine, et ce pendant 10 semaines.
Outre des éléments psychothérapeutiques classiques, j’ai intégré dans les différentes séances des outils d’hypnose Ericksonienne.
Au cours des séances nous avons travaillé à appréhender la réalité de la perte et à rétablir le sentiment de sécurité interne chez Ava.
D’abord en lui permettant de faire appel à ses ressources inconscientes pour dire au-revoir à son père dans des conditions sécures, puis d’ancrer un souvenir agréable vécu avec celui-ci à travers des suggestions directes et indirectes.
Nous avons travaillé ses angoisses sur le thème de la maladie et de la mort, et leurs manifestations psychosomatiques, par l’établissement d’un lieu-sûr et d’un endroit-ressource confortable dans le corps.
Nous avons aussi travaillé en hypnose l’appel à des personnes-ressources pour Ava, afin de sécuriser à nouveau les liens avec les personnes de son entourage actuel et de lui permettre d’investir progressivement le quotidien et l’avenir.
Conclusion : L’apport d’outils d’hypnose Ericksonienne dans une psychothérapie individuelle chez un enfant confronté à un deuil pourrait donc permettre de soulager ses symptômes et prévenir l’apparition d’un deuil pathologique, c’est-à-dire d’une pathologie psychiatrique circonscrite au cours, ou après la période de deuil.
Observation clinique : Ava, 8 ans, consulte accompagnée de sa mère en centre-médico-psychologique de pédopsychiatrie, 2 mois après le décès brutal et inattendu de son père. Ava présente un sentiment de culpabilité, une instabilité émotionnelle et des symptômes anxieux avec sensation chronique d’insécurité ; sans critères diagnostiques suffisants pour une pathologie psychiatrique circonscrite telle que décrite dans le DSM-V.
Prise en charge : Nous débutons une psychothérapie individuelle pour la soulager des symptômes actuels, au rythme d’une séance de 30 minutes par semaine, et ce pendant 10 semaines.
Outre des éléments psychothérapeutiques classiques, j’ai intégré dans les différentes séances des outils d’hypnose Ericksonienne.
Au cours des séances nous avons travaillé à appréhender la réalité de la perte et à rétablir le sentiment de sécurité interne chez Ava.
D’abord en lui permettant de faire appel à ses ressources inconscientes pour dire au-revoir à son père dans des conditions sécures, puis d’ancrer un souvenir agréable vécu avec celui-ci à travers des suggestions directes et indirectes.
Nous avons travaillé ses angoisses sur le thème de la maladie et de la mort, et leurs manifestations psychosomatiques, par l’établissement d’un lieu-sûr et d’un endroit-ressource confortable dans le corps.
Nous avons aussi travaillé en hypnose l’appel à des personnes-ressources pour Ava, afin de sécuriser à nouveau les liens avec les personnes de son entourage actuel et de lui permettre d’investir progressivement le quotidien et l’avenir.
Conclusion : L’apport d’outils d’hypnose Ericksonienne dans une psychothérapie individuelle chez un enfant confronté à un deuil pourrait donc permettre de soulager ses symptômes et prévenir l’apparition d’un deuil pathologique, c’est-à-dire d’une pathologie psychiatrique circonscrite au cours, ou après la période de deuil.