Parfois, face au patient nous ne savons pas quoi faire.
Et parfois, c'est parce que nous avons plusieurs possibilités !
Face à une difficulté présentée est-il plus indiqué de lui demander quelle en est la sensation la forme et la couleur, la réifier ? D'en faire une métaphore hypnotique sous forme de conte? De mettre ce problème dans une main et les solutions dans l'autre, comme Rossi? De lui faire expériementer la ressource utile, de façon indirecte, comme dans un souvenir agréable ou plus directe comme une projection dans le futur? De lui suggérer directement en transe de la diminuer? Mettre beaucoup de confusion et de dissociation? Ou de présence, d'acceptation?
Quelle stratégie choisir pour mieux aider?
L'intuition diront certains, le type de problème diront d'autres... Mais pourquoi la "même" séance, sur le "même" problème est utile aux uns et semble inutile ou inadaptée pour d'autres?
L'hypnose s'exprimant dans un contexte relationnel Il m'a paru intéressant de montrer comment la thérapie orientée vers la solution (TOS, S. de Shazer),[3] particulièrement les dernières modélisations du modèle de Bruges (Isebaert, Cabié) [2]pouvaient nous guider.
En effet, très tôt, la TOS nous a convaincu qu'il était plus pertinent de traiter le patient, non pas en fonction de son problème mais en fonction de sa posture relationnelle. Cette dernière peut être déterminée en se posant quelques questions assez simple en fin d'anamnèse.
Et surtout un entretien qui "pose les bonnes questions" [1]aidera le thérapeute à "se poser les bonnes questions".
L'arbre décisionnel décrit par le modèle, sert théoriquement à choisir quel type de tâche thérapeutique prescrire. Mais si nous considérons que l'hypnose est une sorte de "tâche en cours de séance", alors avec quelques adaptations il devient beaucoup plus simple de s'orienter.
En fin d'atelier, les stagiaires sauront quelles sont les questions à se poser pour savoir où ils en sont en fin d'anamnèse, et quel genre de séance proposer (ou ne pas proposer !) pour parler le langage du patient et l'aider à profiter au mieux de la séance d'hypnose.
References:
[1] AIM P. Ecouter, Parler, soigner. Ed Vuibert
[2] Iseabaert L, Cabie MC, Alliance thérapeutique et thérapies brèves. Ed Eres.
[3] De Shazer S. Au-delà des miracles. Ed Satas.
À la suite de cette séance, les participants seront en mesure de :
• Adapter sa stratégie thérapeutique: savoir quel type de séance d'hypnose choisir pour quel patient quand plusieurs possibilités se présentent
• Mieux communiquer pour reconnaître la posture relationnelle: poser les bonnes questions en entretien, se poser les bonnes questions en fin d'anamnèse pour repérer le type de relation et la stratégie (à partir d'un arbre décisionnel simple inspiré du modèle orienté vers la solution)
• Améliorer la motivation du patient, et la relation thérapeute-patient: en considérant l'hypnose comme une "tâche en séance", déterminée stratégiquement en fonction de la posture relationnelle, le thérapeute pourra choisir de façon pertinente la séance à mener, adaptée au patient donc dans une perspective plus motivante
Psychiatre, psychothérapeute, formateur en hypnose, thérapies brèves et mouvements oculaires à l'institut UTHyL à Nancy et CHTIP à Paris (dont il est le directeur pédagogique).
Et parfois, c'est parce que nous avons plusieurs possibilités !
Face à une difficulté présentée est-il plus indiqué de lui demander quelle en est la sensation la forme et la couleur, la réifier ? D'en faire une métaphore hypnotique sous forme de conte? De mettre ce problème dans une main et les solutions dans l'autre, comme Rossi? De lui faire expériementer la ressource utile, de façon indirecte, comme dans un souvenir agréable ou plus directe comme une projection dans le futur? De lui suggérer directement en transe de la diminuer? Mettre beaucoup de confusion et de dissociation? Ou de présence, d'acceptation?
Quelle stratégie choisir pour mieux aider?
L'intuition diront certains, le type de problème diront d'autres... Mais pourquoi la "même" séance, sur le "même" problème est utile aux uns et semble inutile ou inadaptée pour d'autres?
L'hypnose s'exprimant dans un contexte relationnel Il m'a paru intéressant de montrer comment la thérapie orientée vers la solution (TOS, S. de Shazer),[3] particulièrement les dernières modélisations du modèle de Bruges (Isebaert, Cabié) [2]pouvaient nous guider.
En effet, très tôt, la TOS nous a convaincu qu'il était plus pertinent de traiter le patient, non pas en fonction de son problème mais en fonction de sa posture relationnelle. Cette dernière peut être déterminée en se posant quelques questions assez simple en fin d'anamnèse.
Et surtout un entretien qui "pose les bonnes questions" [1]aidera le thérapeute à "se poser les bonnes questions".
L'arbre décisionnel décrit par le modèle, sert théoriquement à choisir quel type de tâche thérapeutique prescrire. Mais si nous considérons que l'hypnose est une sorte de "tâche en cours de séance", alors avec quelques adaptations il devient beaucoup plus simple de s'orienter.
En fin d'atelier, les stagiaires sauront quelles sont les questions à se poser pour savoir où ils en sont en fin d'anamnèse, et quel genre de séance proposer (ou ne pas proposer !) pour parler le langage du patient et l'aider à profiter au mieux de la séance d'hypnose.
References:
[1] AIM P. Ecouter, Parler, soigner. Ed Vuibert
[2] Iseabaert L, Cabie MC, Alliance thérapeutique et thérapies brèves. Ed Eres.
[3] De Shazer S. Au-delà des miracles. Ed Satas.
À la suite de cette séance, les participants seront en mesure de :
• Adapter sa stratégie thérapeutique: savoir quel type de séance d'hypnose choisir pour quel patient quand plusieurs possibilités se présentent
• Mieux communiquer pour reconnaître la posture relationnelle: poser les bonnes questions en entretien, se poser les bonnes questions en fin d'anamnèse pour repérer le type de relation et la stratégie (à partir d'un arbre décisionnel simple inspiré du modèle orienté vers la solution)
• Améliorer la motivation du patient, et la relation thérapeute-patient: en considérant l'hypnose comme une "tâche en séance", déterminée stratégiquement en fonction de la posture relationnelle, le thérapeute pourra choisir de façon pertinente la séance à mener, adaptée au patient donc dans une perspective plus motivante
Psychiatre, psychothérapeute, formateur en hypnose, thérapies brèves et mouvements oculaires à l'institut UTHyL à Nancy et CHTIP à Paris (dont il est le directeur pédagogique).
CHTIP (Paris), UTHYL (Nancy) et HYPNOTIM (Marseille) au Congrès de Montréal