Pouvez-vous nous parler de votre enfance ?
Gary Elkins : J’ai grandi à Hot Springs, Arkansas. Mes parents m’ont appris l’importance du travail, des valeurs d’honnêteté, d’amour, et aussi à apprécier la vie. J’ai un doctorat en Counseling Psychology de l’Université de Texas A&M. En 2006, je suis devenu directeur du programme doctoral en Psychologie clinique à l’Université Baylor. J’ai reçu une bourse de 2,5 millions de dollars du National Institutes of Health (NIH) pour des recherches en hypnose et la création d’un laboratoire Mind Body Medicine Research avec huit doctorants et des étudiants en licence et master.
A quel moment avez-vous rencontré l’hypnose ?
Interne au Wilford Hall Medical Center, j’ai effectué un séjour dans une clinique d’hypnothérapie. Mon premier mentor a été Richard Garver et j’ai été formé aussi par le Dr. Harold Crasilneck. Une de mes expériences les plus importantes a été d’assister à une intervention chirurgicale majeure avec pour seule anesthésie l’hyp- nose. Le patient était calme et détendu tout au long de l’intervention. J’étais impressionné et me disais qu’il y avait quelque chose de vraiment particulier avec l’hypnose. J’ai décidé de concentrer mes travaux de recherche et ma carrière dans ce domaine. J’ai suivi des conférences, rejoint des organisations professionnelles et lu les ouvrages de Milton Erickson, Harold Crasilneck, Lewis Wolberg, Ernest Hilgard, Jeffrey Zeig et de William Kroger, pour n’en citer que quelques-uns.
De quelle façon avez-vous poursuivi votre apprentissage ?
Par la pratique, la pratique, et encore la pratique. C’est le meilleur moyen d’apprendre. Mes patients ont été mes meilleurs professeurs pour découvrir « ce qui marche » avec chacun d’entre eux. J’ai toujours été attentif à maintenir une pratique clinique basée sur la recherche. Lire des travaux empiriques, des articles de théorie, des études avec essais cliniques randomisés, des recherches sur les mécanismes de l’hypnose, des études de cas. Travailler sur des études cliniques randomisées a aussi approfondi ma compréhension de ce qui est unique dans les interventions hypnotiques et dans les capacités hypnotiques de chacun.
Où s’est déroulée votre vie professionnelle ?
Dans des grands centres médicaux, Baylor Scott and White Medical Center, affilié à la Texas A&M U, ou College of Medicine où je suis professeur adjoint de psychiatrie et de sciences du comporte- ment. J’ai aussi présidé le programme régional de formation de l’American Society for Clinical Hypnosis (ASCH). Je me suis intéressé à développer les critères pour la formation en hypnose avec Corydon Hammond.
Quelle a été la réception de l’hypnose dans votre environnement ?
L’hypnose était bien acceptée dans les lieux où je l’ai pratiquée. J’ai été impressionné par le peu de résistance que j’ai rencontré, que ce soit en pratique clinique avec mes collègues ou lors de mes recherches.
Quels sont les praticiens qui vous ont influencé ?
Milton Erickson est celui qui m’a influencé le plus, et au-delà ce qui a influencé le champ de l’hypnose et des psychothérapies orientées en hypnose. J’ai été aussi influencé par H. Crasilneck, T. Wall, et C. Mutter. Pour la recherche, E. Hilgard, D. Spiegel, I. Kirsch, D. Patterson, S. Lynn, et M. Jensen ont eu une influence majeure.
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Gary Elkins : J’ai grandi à Hot Springs, Arkansas. Mes parents m’ont appris l’importance du travail, des valeurs d’honnêteté, d’amour, et aussi à apprécier la vie. J’ai un doctorat en Counseling Psychology de l’Université de Texas A&M. En 2006, je suis devenu directeur du programme doctoral en Psychologie clinique à l’Université Baylor. J’ai reçu une bourse de 2,5 millions de dollars du National Institutes of Health (NIH) pour des recherches en hypnose et la création d’un laboratoire Mind Body Medicine Research avec huit doctorants et des étudiants en licence et master.
A quel moment avez-vous rencontré l’hypnose ?
Interne au Wilford Hall Medical Center, j’ai effectué un séjour dans une clinique d’hypnothérapie. Mon premier mentor a été Richard Garver et j’ai été formé aussi par le Dr. Harold Crasilneck. Une de mes expériences les plus importantes a été d’assister à une intervention chirurgicale majeure avec pour seule anesthésie l’hyp- nose. Le patient était calme et détendu tout au long de l’intervention. J’étais impressionné et me disais qu’il y avait quelque chose de vraiment particulier avec l’hypnose. J’ai décidé de concentrer mes travaux de recherche et ma carrière dans ce domaine. J’ai suivi des conférences, rejoint des organisations professionnelles et lu les ouvrages de Milton Erickson, Harold Crasilneck, Lewis Wolberg, Ernest Hilgard, Jeffrey Zeig et de William Kroger, pour n’en citer que quelques-uns.
De quelle façon avez-vous poursuivi votre apprentissage ?
Par la pratique, la pratique, et encore la pratique. C’est le meilleur moyen d’apprendre. Mes patients ont été mes meilleurs professeurs pour découvrir « ce qui marche » avec chacun d’entre eux. J’ai toujours été attentif à maintenir une pratique clinique basée sur la recherche. Lire des travaux empiriques, des articles de théorie, des études avec essais cliniques randomisés, des recherches sur les mécanismes de l’hypnose, des études de cas. Travailler sur des études cliniques randomisées a aussi approfondi ma compréhension de ce qui est unique dans les interventions hypnotiques et dans les capacités hypnotiques de chacun.
Où s’est déroulée votre vie professionnelle ?
Dans des grands centres médicaux, Baylor Scott and White Medical Center, affilié à la Texas A&M U, ou College of Medicine où je suis professeur adjoint de psychiatrie et de sciences du comporte- ment. J’ai aussi présidé le programme régional de formation de l’American Society for Clinical Hypnosis (ASCH). Je me suis intéressé à développer les critères pour la formation en hypnose avec Corydon Hammond.
Quelle a été la réception de l’hypnose dans votre environnement ?
L’hypnose était bien acceptée dans les lieux où je l’ai pratiquée. J’ai été impressionné par le peu de résistance que j’ai rencontré, que ce soit en pratique clinique avec mes collègues ou lors de mes recherches.
Quels sont les praticiens qui vous ont influencé ?
Milton Erickson est celui qui m’a influencé le plus, et au-delà ce qui a influencé le champ de l’hypnose et des psychothérapies orientées en hypnose. J’ai été aussi influencé par H. Crasilneck, T. Wall, et C. Mutter. Pour la recherche, E. Hilgard, D. Spiegel, I. Kirsch, D. Patterson, S. Lynn, et M. Jensen ont eu une influence majeure.
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